Semaine après semaine, le prix de l’or noir ne cesse de progresser, tirant profit des avancées médicales en termes de vaccins, enregistrées dans la lutte contre la pandémie Covid-19, mais également d’une demande en hausse, et ce peu avant la prochaine réunion des 23 de l’Opep, prévue le 4 mars prochain.
Ce dimanche, le baril de Brent de mer du Nord, affichait au compteur 62,66 dollars (15hGMT), en hausse de 1,52% par rapport à l’ouverture. Tandis que les cours du baril de West Texas (WTI), talonnent de près les 60 dollars, avec un prix qui a atteint 59,72 dollars, à l’heure de référence.
Cette progression qui dure depuis quelques semaine, s’est en effet convertie en tendance de marché, selon les spécialistes, et ce malgré les perspectives mitigées partagées la veille par l’Agence internationale de l’Energie (AIE) et l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Selon Bill O’Grady, de Confluence Investment « Habituellement, à cette époque de l’année, on assiste à une hausse de 10% à 15% des réserves de brut, c’est la norme. Mais cette année, on n’a vu qu’une suite de réductions des stocks, et cela est vraiment inhabituel ».
« Cette tendance haussière implacable s’inscrit pourtant dans un contexte de prolongation des confinements », a constaté pour sa part Lukman Otunuga, analyste de FXTM. « Mais les négociants regardent au-delà », selon lui.
Pour sa part, David Madden, analyste de CMC Markets, retient que « l’OPEP a averti que la demande allait diminuer en raison des fermetures d’usines qui réduiront l’activité économique. En outre, l’AIE a fait remarquer que le marché du pétrole était toujours en situation d’offre excédentaire ».
A noter que le deuxième sommet interministériel de l’Opep en 2021,aura lieu le 4 mars prochain.