Les tensions catalanes pèsent sur l'ensemble des valeurs bancaires en Europe - Maghreb Emergent

Les tensions catalanes pèsent sur l’ensemble des valeurs bancaires en Europe

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Les tensions en Espagne pèsent sur l’ensemble du compartiment bancaire  européen  (-1,06%), qui accuse le plus fort repli sectoriel en Europe.  La baisse des banques françaises – Crédit Agricole  (-1,13%),  Société Générale  (-1,54%) et BNP Paribas (-1,05%) – explique notamment la sous-performance du CAC 40.

 

 

Les principales Bourses européennes évoluent en  ordre dispersé mercredi dans la matinée, les tensions en Catalogne pesant sur la  Bourse de Madrid et l’ensemble des valeurs bancaires en Europe.

À Paris, l’indice CAC 40 recule de 0,27% à 5.353,04 points vers  08h20 GMT, après avoir clôturé la veille à un plus haut depuis la mi mai. 

A Londres, le FTSE  est quasiment inchangé (-0,02%) et le Dax à  Francfort  .GDAXI  affiche une progression de 0,09% après avoir été fermé mardi en raison d’un jour férié. 

Le FTSEurofirst 300  cède 0,24% et le Stoxx 600  perd aussi 0,24% après avoir brièvement touché un pic depuis le 20 juin.

De son côté, l’indice EuroStoxx 50 de la zone euro  (-0,42%) est plus particulièrement pénalisé par le repli des valeurs bancaires espagnoles, alors que les tensions restent vives en Espagne après le référendum de dimanche sur l’autodétermination de la Catalogne.

La Bourse de Madrid chute de 1,83% après les critiques du roi Felipe VI  d’Espagne adressées aux dirigeants catalans, qui ont indiqué qu’une proclamation de l’indépendance de la Catalogne interviendrait dans quelques jours.

Les tensions en Espagne pèsent sur l’ensemble du compartiment bancaire  européen  (-1,06%), qui accuse le plus fort repli sectoriel en Europe.  La baisse des banques françaises – Crédit Agricole  (-1,13%),  Société Générale  (-1,54%) et BNP Paribas (-1,05%) – explique notamment la sous-performance du CAC 40.

A l’inverse, Publicis  monte de 0,73%, parmi les plus fortes  hausses de l’indice parisien, porté par des spéculations de rachat par Capgemini (-0,69%) après des propos du PDG du groupe de services informatiques sur le secteur de la publicité.  

    

Records successifs à Wall Street

 

Sur le front des indicateurs, l’indice PMI composite de la zone euro a été confirmé à 56,7 en septembre et celui des services a été revu à 55,8 contre 55,6  selon la première estimation flash. 

Les investisseurs surveilleront encore la publication de l’indice PMI des services au Royaume-Uni à 8h30 GMT et celle de l’indice ISM des services aux Etats-Unis (14h00 GMT). Est également attendue l’enquête sur l’emploi privé aux Etats-Unis publiée à 12h15 GMT par le cabinet ADP, avant le rapport officiel vendredi. 

L’optimisme sur la conjoncture économique, en particulier américaine, a  porté les indices actions à de nouveaux plus hauts mardi à Wall Street.

La Bourse de New York a notamment été soutenue par le secteur automobile, qui a profité de bonnes ventes le mois dernier grâce aux achats de remplacement après le passage des ouragans Harvey et Irma.   

Dans la foulée, l’indice Stoxx 600 de l’automobile  .SXAP  (+0,77%) signe la plus forte hausse sectorielle en Europe.

En Asie, l’indice Nikkei  .N225  de la Bourse de Tokyo a clôturé en légère hausse, se maintenant à un plus haut depuis la mi-août 2015 malgré la progression du yen face au dollar.

De son côté, l’indice MSCI World  .MIWD00000PUS  progresse encore de 0,07%, à un plus haut historique.  

    

Questionnement sur la présidence de la FED

 

Sur le marché des changes, le rally du dollar marque une pause : le billet vert recule de 0,15% face à un panier de devises de référence  après avoir gagné jusqu’à plus de 3% depuis un point bas touché le 8 septembre.

La devise américaine est pénalisée par les conjectures selon lesquelles  Donald Trump pourrait choisir un candidat moins “faucon” que prévu par certains pour la présidence de la Réserve fédérale (Fed). Le président américain a reçu la semaine dernière le gouverneur de la Fed Jerome Powell ainsi que l’ancien gouverneur Kevin Warsh, perçu comme moins accommodant que le premier.

La hausse des rendements obligataires s’essouffle également, le rendement des Treasuries à 10 ans  US10YY=TWEB  retombant vers 2,31% et celui de son équivalent allemand  DE10YT=TWEB  vers 0,43%. 

Sur le marché pétrolier, les cours du brut restent orientés en baisse,  rattrapés par les craintes d’une surabondance de l’offre après leur forte hausse au troisième trimestre.

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