Selon deux décrets exécutifs publiés ce lundi 7 septembre au journal officiel n°52, l’Etat met fin à la subvention du blé tendre et dur destinés à la fabrication d’autres types de farines et de pâtes alimentaires et couscous.
Dans le premier texte, il est mentionné la fixation des prix aux différents stades de la distribution des farines et des pains. Le prix de cession au consommateur du kilogramme de farine ordinaire est fixé à 27.50 dinars, et celui de cession aux boulangers à 2000 dinars le quintal.
Pour le deuxième texte, les prix à la production et aux différents stades de la distribution des semoules de blé dur, sont fixés. le prix de la semoule destinée aux ménages ne changera pas. Il reste fixé à 38.5 Da et à 42.5 Da le kilogramme pour la semoule ordinaire et extra respectivement.
« Le différentiel entre le prix de revient réel, toutes charges et taxes comprises, du blé dur destiné à la production des semoules courantes et des semoules extra pour le consommateur et le prix entrée semoulerie fixé à l’article 6 ci-dessus, est pris en charge par l’État », prévoit le décret.
La subvention ne touche pas le blé dur destiné à la production des pâtes, couscous et autres dérivés, qui sera « cédé par l’OAIC aux semouleries au prix non subventionné ».
Le décret a pour objet de modifier et de compléter certaines dispositions du décret exécutif n° 07-402 25 décembre 2007 fixant « les prix à la production et aux différents stades de la distribution des semoules de blé dur ».
Rappelons que le blé dur coûte sur le marché environ 4 000 dinars le quintal, alors qu’il est cédé aux minoteries à 2280 dinars. L’Etat supporte la différence sous forme de subvention directe. L’objectif est de maintenir les prix de la semoule.