Les 14 pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), et leurs 10 partenaires se retrouvent jeudi et vendredi à Vienne pour discuter de l’avenir de l’accord de réduction de la production qui les lie jusqu’en mars 2020.
Coincés entre un ralentissement de la croissance mondiale, des stocks abondants et des prix toujours fragiles, l’Opep et ses partenaires, devraient une nouvelle fois prolonger la réduction de leur niveau de production de brut.
Selon des analystes, cette réduction pourrait être prolongée jusqu’à juin, à l’occasion du prochain sommet, voire même jusqu’à la fin de l’année 2020.
La commission économique de l’organisation a déjà envoyé un signal fort en indiquant jeudi dernier que le marché du pétrole serait « équilibré » en cas de maintien, en 2020, des limitations actuelles de production.
L’Arabie saoudite souhaite, selon certains analystes, convaincre les membres de l’Opep d’accroître de 400 000 barils supplémentaires par jour les coupes actuelles. Cela les porterait à 1,6 million de barils (mbj) » par rapport au niveau de production d’octobre 2018. Les acteurs et observateurs du marché tablaient jusqu’à présent sur un maintien de l’accord jusqu’à la fin de l’année 2020, pour éviter une situation de surplus et ses conséquences baissières sur les prix.