Le secrétaire général de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC), Chaalal Moulay Larbi, a déclaré ce mardi, que ses services se préparent à lancer le Réseau national d’intégrité et de la transparence, dans le cadre de la stratégie de lutte et de la réduction de la corruption en Algérie.
S’exprimant sur les ondes de la radio nationale, Moulay Larbi a indiqué que ce projet, qui avait été annoncé le 5 octobre dernier, sera lancé au courant du premier trimestre de l’année 2021.
A ce propos, le secrétaire général de l’ONPLC a souligné que la commission chargée du projet, a préparé une fiche technique sur ce réseau national, qui sera présentée aux experts internationaux demain mercredi 9 décembre, qui coïncidera avec la Journée internationale contre la corruption.
Dans le même contexte, l’invité de la radio a expliqué que le réseau en question est une plateforme numérique qui englobera toutes les activités communautaires visant à promouvoir une culture de rejet de la corruption. « Il sera aussi question de renforcer la démocratie participative, à activer le rôle du mouvement associatif dans la lutte contre la corruption et aussi, engager la participation des médias dans cette mission », a-t-il affirmé.
Pour Moulay Lrabi, le rôle du réseau sera « d’associer les efforts de tous les acteurs, de les mettre en place et de leur fournir une protection pour dénoncer la corruption », soulignant à ce sujet, « l’importance du rôle de la société civile dans la maîtrise de ce fléau ».
Concernant les dénonciations sur la corruption, Moulay Larbi a fait savoir que la plupart des lanceurs d’alertes sont inconnus, pour peur d’être exposés au danger. Il a souligné que la commission avait recommandé, dans le cadre de sa stratégie, la promulgation d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte en tant qu’élément efficace de lutte contre la corruption.
Par ailleurs, le même responsable a indiqué que la Commission nationale de lutte contre la corruption a reçu 1500 plaintes en 2019, en indiquant que les services de l’agence agiraient que si la plainte déposée était appuyée par des preuves documentées.
En revanche, Moulay Larbi a estimé que le classement de l’Algérie à la 105e place de l’Indice de Transparence International « n’était pas une bonne chose pour le pays », et que la commission cherche à « améliorer la position de l’Algérie à cet égard en renforçant les moyens de lutte contre la corruption ».