Le groupe Sonatrach et l’Institut algérien de normalisation (IANOR) ont signé, lundi 20 décembre à Alger, un contrat d’application de la certification « ISO 37 001 » visant à « doter les établissements de systèmes et de normes en vigueur dans la lutte contre la corruption et à promouvoir la culture de l’éthique institutionnelle », a indiqué un communiqué du groupe.
Le groupe qui a été bousculé à plusieurs reprises par des scandales de corruption, à l’instar des affaire en justice de Sonatrach 1 et Sonatrach 2, mais aussi l’affaire du rachat de la raffinerie d’Augusta (Italie) pour laquelle l’ancien P-DG du Groupe, Ould Keddour est en détention. Sonatrach connait actuellement une transformation interne pour redorer son image auprès de ses clients et ses collaborateurs, mais aussi se doit un maximum de stabilité, surtout que l’économie du pays repose sur les recettes générée par ce géant des hydrocarbures.
En effet, cette initiative de certification, selon le communiqué de Sonatrach, a pour objectif de « conforter les relations de confiance mutuelle entre la Sonatrach, les différents clients et les partenaires à l’échelle nationale et internationale, conformément aux exigences du cadre juridique et règlementaire.
Outre la promotion de la culture d’éthique au sein du groupe Sonatrach, l’adoption de la norme internationale « ISO 37 001 » permettra de « protéger la société, son personnel et ses actifs, des pratiques non conformes à la transparence et là la probité », lit-on dans le communiqué.
Le groupe Sonatrach s’est dit déterminé à « asseoir des règles plus rigoureuses en termes de respect des lois et règles de transparence et de probité dans tous ses domaines d’activités ».