M-Paiement: La Tunisie se lance, le Maroc se prépare et l’Algérie n’y pense pas - Maghreb Emergent

M-Paiement: La Tunisie se lance, le Maroc se prépare et l’Algérie n’y pense pas

Facebook
Twitter

 

Le Maroc a annoncé le lancement officiel du M-paiement pour septembre prochain.

La Tunisie a adopté officiellement le paiement mobile. C’est le ministère des Technologies de la communication et de l’Économie numérique qui en a fait l’annonce. Dans un communiqué rendu public, hier, le ministère a indiqué que cette mesure est entrée en vigueur dès lundi dans le cadre du plan stratégique national baptisé « Tunisie numérique 2020 ».

Le lancement du M-paiement en Tunisie a nécessité, notons-le, l’implication du ministère des Finances, de la Banque Centrale, de la société Monétique Tunisie, de la Poste tunisienne, ainsi que des trois opérateurs téléphoniques  du pays, à savoir Tunisie Telecom, Ooredoo et Orange Tunisie.

Ce service permettra aux Tunisiens de « transférer de l’argent de façon rapide et sécurisée, depuis et vers n’importe quel compte postal et/ou bancaire quel que soit l’opérateur téléphonique auquel est abonné l’utilisateur », précise le ministère.

Parallèlement, le Maroc a annoncé le lancement officiel du M-paiement pour septembre prochain. Le test « d’interopérabilité de toutes les plateformes de paiement mobile devrait intervenir en juin 2018 », rapporte le journal marocain Le Matin. Ce projet a été mis en œuvre lancé sur initiative de Bank Al-Maghrib (BAM) et de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT).

Selon l’agence de presse Ecofin, au Maroc, « des banques, des commerces et des opérateurs de téléphonie mobile ont déjà développé leur solution de paiement. Cette dernière est d’ailleurs en cours de test interne au niveau de plusieurs sociétés comme Attijariwafa Bank, BCP, BMCE Bank of Africa et CIH Bank ».

Entretemps en Algérie, le M-paiement n’est plus à l’ordre du jour alors qu’il figurait parmi les projets du ministère de la Poste et des technologies de l’information et de la communication. Après avoir annoncé la volonté de son département de lancer cette technologie, la ministre en charge du secteur a visiblement changé d’avis au bout de quelques mois pour dire qu’il ne fallait pas brûler les étapes.

 

Facebook
Twitter