Dans le nouvelle politique de commerce extérieur, l’Algérie mise sur la maitrise de ses importations afin de réduire sa facture. A cet effet, un recensement de tous les produits existants dans le réseau de la production nationale, est annoncé par le président de la République.
Lors de l’ouverture des travaux de la rencontre Gouvernement-Walis, organisée ce samedi, le Président Tebboune a insisté sur l’orientation des pouvoirs publics en matière de maîtrise des importations.
Rappelant l’interdiction de l’importation de toutes les marchandises produites localement, Tebboune a annoncé un recensement de tous les produits locaux « secteur par secteur », afin de permettre « une mise en œuvre effective de cette mesure ».
Dans ce sens, le président de la République a fait observer que l’économie algérienne connaissait une nouvelle dynamique, qui a été rendue possible « grâce à plusieurs filières industrielles dont les produits étaient autrefois importés par l’Algérie et qui sont aujourd’hui exportés, à l’instar des produits de la sidérurgie, du ciment, des produits agricoles et alimentaires et le caoutchouc (pneus de voitures) », a-t-il souligné.
Un objectif de 7 milliards de dollars d’exportations à fin 2022
Par ailleurs, le chef de l’Etat a affirmé que l’Algérie entend faire de la diversification de son économie une réalité tangible, et atteindre, à fin 2022, une valeur de 7 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures.
Tebboune a indiqué, à ce propos, que « la libération et la diversification de l’économie nationale n’étaient qu’un simple slogan durant les 30 ou 40 dernières années », observant que « les exportations hors hydrocarbures ne dépassaient pas 1,3 milliard de dollar ».
En rappelant que l’Algérie avait exporté en 2021 près de 5 milliards de dollars de marchandises hors hydrocarbures, Tebboune a souligné que « le niveau d’exportation constituait dans toute économie un indicateur de développement, de dynamique d’emploi et de hausse de la valeur ajoutée ».