Les unités de montage automobile peuvent prétendre à une substantielle aide de l’Etat, à condition d’atteindre dès le départ, les 30% d’intégration, a déclaré le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Ait Ali.
Révélant avec parcimonie les contours du futur cahier des charges devant réaliser l’activité des concessionnaires automobiles en Algérie, et à fortiori celle du très controversé montage automobile, Ferhat Ait Ali vient, toutefois, de lancer un signal fort aux constructeurs automobiles.
Alors qu’un flou règne encore sur la composition du futur contingent de concessionnaires, et pour certains la récupération de leurs marques confisquées par Bouchouareb, Ferhat Ait Ali annonce la couleur : L’Etat algérien ne boudera pas les porteurs de projets, notamment les constructeurs mûs par une réel engagement en faveur de la création de la plus value, notamment l’intégration et une réelle industrie automobile.
Le ton est donné : les unités de montage automobile peuvent prétendre à une substantielle aide de l’Etat, à condition d’atteindre dès le départ, les 30% d’intégration, avec en sus, une conséquente partie de fonds dédiée à l’investissement. C’est à cette condition que le gouvernement accordera son aide pour l’acquisition des intrants et les composants à intégrer. A indiqué Ait Ali. Selon Ferhat Ait Ali qui rappelle que « L’on ne peut pas s’improviser constructeur automobile », la substance de la mouture du très attendu cahier des charges « est là pour aller vers une véritable industrie automobile en Algérie ».
Ferhat Ait Ali a par ailleurs évoqué l’activation des anciens agréments et précisé que l’imminent cahier des charges prévoit des clauses qui protégeront davantage et mieux le consommateur. Dans la nouvelle course qui s’annonce pour la représentation des marques automobile en Algérie, le ministre a enfin précisé, dans une exclusivité accordée à la radio nationale, Alger Chaîne III, que le nouveau cahier des charges établira la règle des 51/49% dans l’activité d’achat vente en Algérie.