La membre du programme Moyen-Orient du « Carnegie Endowment for International Peace », Sarah Yerkes, a déclaré à la presse américaine que la décision du président américain Donald Trump de soutenir la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental « est susceptible de compromettre gravement les relations entre les États-Unis et l’Algérie ».
Dans une interview publiée sur les pages du « New York Times », Yerkes a ajouté que cette décision est valable au moins jusqu’au 20 janvier 2021, le jour où le président élu Joe Biden sera assermenté en tant que président des États-Unis.
Elle a ajouté que la décision de Trump n’est actuellement qu’une déclaration sur laquelle Biden peut facilement affirmer que son administration ne l’approuve pas, et de soutenir ainsi, un règlement de cette situation par les Nations Unies.
Sur cette même lancée, le journal américain a souligné que la décision du président Trump met les États-Unis en désaccord avec l’opinion publique mondiale et menace de transformer le conflit en guerre ouverte.
« Si la guerre au Sahara occidental éclate, elle peut attirer l’intervention d’autres pays se qui aboutira à un conflit régional, et instaurera une instabilité, ce qui pourraient ouvrir des portes à des « groupes terroristes » en Afrique de l’Ouest, comme cela s’est produit dans de nombreux autres pays », conclut le New York Times.