L’industrie a représenté les trois-quarts des investissements approuvés au mois de décembre 2014, soit 11,7 milliards de dirhams (1,07 milliards d’euros). L’ensemble de ces projets devraient générer plus de 4 000 emplois directs.
La Commission nationale des investissements, au Maroc, a approuvé le 24 décembre dernier, 32 projets de conventions d’investissement et d’avenants, au titre de l’année 2014, pour un montant global de 1,4 milliard d’euros (15,5 milliards de dirhams), selon le site spécialisé Usine Nouvelle. Un montant en baisse par rapport à 2013 durant laquelle la même Commission interministérielle des investissements avait approuvé 40 projets pour un montant de 3,84 milliards d’euros (42 milliards de dirhams). En 2014, l’industrie a représenté les trois-quarts des investissements approuvés, soit 11,7 milliards de dirhams (1,07 milliards d’euros). L’ensemble de ces projets devraient générer plus de 4 000 emplois directs. Selon la même source, cette procédure s’inscrit dans le cadre des soutiens étatiques à l’investissement privé ou public dans certains cas. Les entreprises peuvent conclure avec l’État une convention leur accordant divers avantages spécifiques ou subventions comme la prise en charge des investissements, jusqu’à 10% pour certains, notamment via le Fonds Hassan II. Les porteurs de projets devant, eux, s’engager sur des montants d’investissements ou des embauches.
Porter la part de l’industrie dans le PIB à 23% d’ici à 2020
La Commission marocaine des investissements mise en place en 1998 examine les investissements supérieurs à 200 millions de dirhams (environ 20 millions d’euros) ou peut aussi statuer sur d’éventuels blocages administratifs. Les autorités marocaines misent beaucoup sur l’industrie pour tirer vers le haut l’économie locale. A ce propos, le ministre marocain de l’industrie et du commerce, Moulay Hafid Elalamy, avait déclaré en mai dernier à Usine Nouvelle que porter la part de l’industrie dans le PIB de 14% à 23% d’ici à 2020 et créer 500 000 emplois industriels, était l’ambition des pouvoirs publics marocains. « Nous déployons des moyens nouveaux afin de créer un environnement compétitif pour les investisseurs marocains et étrangers », a promis le ministre.
890 millions d’euros d’investissements pour l’Office chérifien des phosphates
Les secteurs de l’énergie, la production et la distribution d’eau avec 3,04 milliards de dirhams (277 millions d’euros) représentent un cinquième des projets de conventions d’investissement approuvés par la Commission alors que le tourisme compte pour 3%. En termes de création d’emplois, le secteur du commerce devrait représenter le dixième des emplois. Les secteurs du tourisme, de l’énergie, la production et la distribution d’eau arrivent après 2% des emplois chacun. Les investissements du groupe public OCP (Office chérifien des phosphates) comptent à eux seuls près des deux tiers de ces investissements soit 890 millions d’euros (9,75 milliards de dirhams).