La Société anonyme marocaine de l’industrie du raffinage est à l’arrêt depuis août 2015 et sa liquidation judiciaire a été confirmée en appel le 1er juin dernier. Ses dettes envers l’administration fiscale et les Douanes s’élèvent à quelque 1,2 milliard d’euros tandis que l’ensemble de ses dettes bancaires et obligataires atteignent 1,84 milliard d’euros.
Mise en liquidation judiciaire pour cause de graves difficultés financières, la Société anonyme marocaine de l’industrie du raffinage (SAMIR) dispose de 6 mois pour tenter sa chance de redémarrer ses activités. C’est ce qu’indiquent des médias marocains rapportant une décision judiciaire accordant ce délai pour l’opération de liquidation.
Pour rappel, la SAMIR est à l’arrêt depuis août 2015 et sa liquidation judiciaire, prononcée en première instance en mars 2016, a été confirmée en appel le 1er juin dernier. L’unique raffinerie du Maroc a, en effet, de grosses dettes envers l’administration fiscale et les Douanes s’élevant à quelque 1,2 milliard d’euros tandis que l’ensemble de ses dettes bancaires et obligataires atteignent 1,84 milliard d’euros.
Ce délai de 6 mois, explique L’Usine nouvelle, journal électronique spécialisé dans les informations industrielles, devrait permettre à l’administrateur judicaire désigné de « faire le point sur les actifs en vue d’une revente ou de négocier un redémarrage avec un éventuel repreneur ».
La Samir, qui assurait le tiers des besoins marocains en carburants est passée en 1997 sous le contrôle du groupe Corral Petroleum Holdings AB, qui détient 67,27% de son capital, le reste étant détenu par d’autres actionnaires, notamment Holding marocaine commerciale (Holmarcom 7,78%).
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