La Banque Mondiale a approuvé Samedi 9 décembre un programme de 200 millions de dollars destiné à améliorer les transports en commun marocains. Le Maroc ambitionne une refonte de son système de transport urbain pour un coût estimé à trois milliards de dollars en 10 ans.
La Banque Mondiale a accordé vendredi 9 décembre un prêt de 200 millions de dollars au Maroc pour l’aider à financer son programme de restructuration de son système de transports en commun. «Le programme arrive à point nommé pour appuyer le plan de développement des transports publics adopté par le gouvernement marocain. En plus de renforcer les institutions et de favoriser la décentralisation administrative en général, il permettra d’aménager des axes de transport en commun et d’améliorer l’efficacité de la gestion de la circulation grâce à un soutien dédié aux infrastructures», a indiqué Vikram Cuttaree, chef d’équipe du projet. Ce prêt vient contribuer aux trois milliards de dollars nécessaires à l’Etat marocain pour mettre en place son programme de réformes des infrastructures dans les villes marocaines. Avec 60% de sa population qui vit en zone urbaine, le plan marocain vise ainsi deux objectifs: améliorer la gestion du secteur et assurer sa viabilité financière et doter les grandes villes d’un réseau d’axes de transports en commun favorisant la mobilité de leurs habitants. Neuf régions marocaines pourraient-être concernées par ce projet: Béni Mellal-Khénifra, Casablanca-Settat, Drâa-Tafilalet, Fès-Meknès, Marrakech-Safi, Oriental, Rabat-Salé-Kénitra, Souss-Massa et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. Le programme se charge de déterminer quelles seront les villes de plus de 100 000 habitants qui bénéficieront de ce programme. Ce prêt de la Banque Mondiale fait suite à un précédent soutien de l’institution aux transports urbains marocains en 2011 d’un montant de 136,7 millions de dollars. L’objectif était déjà «d’améliorer la gouvernance du secteur, d’augmenter l’offre de services et de développer les infrastructures».