Le président du Mouvement de la société de la paix (MSP), Abderzak Mokri a répondu ce samedi, sur le réseau social Twitter, au chef de l’Etat major de l’ANP Ahmed Gaid Salah, qui s’est attaqué jeudi, dans une allocution prononcée au Cercle de l’Armée à Beni Messous à Alger, d’une manière virulente à ceux qui réclament un Etat civil en Algérie.
Dans son post, Mokri a affirmé que son parti a adopté dès sa création le principe de l’Etat civil. Une revendication qui ne sera pas abandonnée, a-t-il répliqué. « Oui nous voulons un Etat civil et nous ne voulons pas un Etat militaire d’une manière directe ou indirecte », a-t-il écrit sur son compte facebook.
« Certains veulent qu’on arrête d’appeler à un Etat civil parce que un courant politique l’a adopté. Ce principe est bien noté dans le document de lancement du mouvement », a-t-il précisé.
Avec sa réponse, Morkri rejoint les personnalités politiques nationales qui critiquent ouvertement la démarche du chef de l’état major de l’Armée. A rappeler que le sujet que lors de la rencontre d’Ain Benian tenue le 6 juillet dernier, Mokri avait salué la position de l’Armée et son rôle dans la chute d’Abdelaziz Bouteflika.Notons que le chef de l’Etat major de l’Armée s’est attaqué jeudi, avec une rare virulence à ceux qui appellent à l’avènement d’un Etat civil en Algérie. Cette revendication devenue le principal slogan du Hirak cache, selon lui, « une intention malsaine ». Elle vise, d’après lui toujours, à « couper le lien entre le peuple algérien et l’Armée nationale populaire (ANP) ».