Numidia TV épinglée par l’ARAV à cause d’une caméra cachée controversée. - Maghreb Emergent

Numidia TV épinglée par l’ARAV à cause d’une caméra cachée controversée.

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Le gendarme de l’audiovisuel a émis, ce dimanche, un avertissement à l’encontre de Numidia TV après la diffusion de ce programme controversé.

L’appel à la « Suspension de la caméra cachée Ana w radjli –mon mari et moi- de Numédia TV » tend à devenir virulent sur les réseaux sociaux, notamment dans l’espace bleu Facebook. L’ARAV (Autorité de régulation de l’audiovisuel) n’a cette fois-ci pas tardé à réagir, en épinglant la chaîne de télévision privée.

Dans un communiqué relayé par l’APS, le gendarme de l’audiovisuel a émis, ce dimanche, un avertissement à l’encontre de Numidia TV après la diffusion de ce programme controversé, pour « les graves atteintes aux règles et à la déontologie du métier, ainsi que les irrégularités touchant aux principes de l’ordre public.»

 A l’origine de cet appel décliné sous forme de pétition, la diffusion par la chaîne de télévision, vendredi dernier, premier jour de Ramadan, d’une caméra cachée dont le contenu est considéré comme étant irresponsable et irrespectueux de l’intégrité des personnes. Ce programme est qualifié d’ignoble et de déshumanisant car, outre d’humilier la victime du canular, il propose d’offrir une femme en cadeau à célibataire (victime) qui n’a du reste rien demandé.

« Nous signataires, considérons ce programme comme humiliant et scandaleux car il traite les femmes algériennes comme un vulgaire objet de récompense dans une caméra cachée. Nous dénonçons également l’humiliation et l’atteinte à la dignité de l’homme ayant été piégé dans cet épisode » Dénoncent les signataires qui en appellent à l’intervention de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV). Une instance qui s’est assignée comme première mission, dès 2016, et après le « chaos originel » d’organiser l’univers de l’audiovisuel en fonction des lois de la République.

L’ARAV demeure, en effet, un instrument au service de la justice, avec cette nuance près qu’elle dispose d’outils qui lui permettent, faute de passer par elle, de faire valoir ses attributions de puissance publique que lui a conféré l’Etat. Aussi, cette Autorité a-t-elle le droit de porter un jugement sur tout ce qui se diffuse et a aussi le devoir de parvenir à contribuer à la fabrication des programmes, notamment en ce qui concerne l’enfance, la religion, la culture…Avait on indiqué au moment de son installation, c’est-à-dire durant l’été 2016. 

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