Une délégation du Medef (organisation patronale française) effectue une mission d’affaires de deux jours en Algérie. Au cours de cette visite, un forum d’affaires algéro-français aura lieu aujourd’hui lundi, à Alger.
Dans le programme de cette mission, conduite par le président du Mouvement des entreprises de France, Geoffroy Roux de Bézieux, il ne semble pas prévu de rencontre avec le Premier ministre Aimane Benabderrahmane. Ceci, malgré l’importance de la délégation française et le contexte dans lequel intervient cette mission, notamment au lendemain de l’adoption par le Conseil des ministres du projet d’une nouvelle loi sur l’investissement. Un nouveau code dont l’objectif est, entre autres, d’attirer les investisseurs étrangers et de leur permettre un meilleur climat des affaires.
Ainsi, le forum d’affaires organisé conjointement par la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) et le Medef, a pour objectif de redynamiser la coopération économique entre les entreprises algériennes et françaises. La délégation du Medef comprend des représentants de plus d’une dizaine de groupes industriels français parmi lesquels Total Energies, CMA CGM, Servier ou encore Société Générale.
L’occasion pour relancer le partenariat économique algéro-français
Il est attendu de ce forum d’être une occasion «d’échanger sur la dynamique économique de l’Algérie portée par un nouveau cadre réglementaire d’investissement stable, transparent et compétitif, et sur les opportunités de coopération entre les entreprises françaises et algériennes», indique un communiqué commun signé par les deux organisations patronales.
Il y est aussi mentionné que ce forum sera l’occasion de relancer le partenariat économique algéro-français qui est resté, durant ces dernières années, «bien en deçà des attentes».
Lors de la 13e édition des «Rencontres Algérie», organisée par Business France, le président de la CAPC Sami Agli, avait appelé les entreprises économiques françaises à investir davantage en Algérie dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.
Rappelant que ces dernières années, les entreprises françaises ont perdu quelques parts du marché algérien, notamment dans certains secteurs, comme l’hydraulique et le transport. La politique économique de l’Algérie s’est orientée vers une diversification des partenaires, notamment chinois et turques.