Les cours du pétrole, notamment celui du Brent de la mer du Nord, s’achemine vers une fin d’année avec un niveau de prix supérieur à 50 dollars, après que le marché pétrolier ait connu en 2020 des coupes drastiques en matières de demande induisant une hémorragie au niveau des prix, pour cause de pandémie du Covid-19.
A deux jours de la fin de l’année civile 2020, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février, s’est affiché à 51,39 dollars.
En effet, la crise sanitaire a eu son impact sur l’économie mondiale en paralysant les demandes du brut, avec comme point d’orgue, un véritable crash des cours aux mois de mars et avril, passant sous la barre fatidique des 20 dollars.
Sous le poids les mesures prises par les grands pays consommateurs de la planète, pour tenter de contenir la propagation du Coronavirus, à travers le confinement d’une grande partie de la population du globe, le choque de ce compromis pétrolier était prévisible.
Ainsi, des efforts ont été menés par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), pour réduire la production et rééquilibrer le marché pétrolier, ce qui a en effet, ralenti la baisse des cours, jusqu’aux annonces sérieuses, vers octobre dernier, d’un vaccin contre la Covid-19, ayant permis une reprise relative du marché pétrolier.
Depuis, les cours du Brent n’on cessé de se redresser pour atteindre un niveau auxquels les plus optimistes des experts ne pouvaient prétendre en début d’année. Les investisseurs s’accrochent à l’idée qu’en 2021, les choses devraient sensiblement s’améliorer, notamment à partir du 2e semestre de l’année.
Le rêve de maintenir un baril autour des 50 dollars en 2021 semble désormais permis, à moins qu’une éventuelle « troisième vague » due à l’apparition de la nouvelle souche du SARS-CoV 2, découverte dernièrement en Grande-Bretagne, ne vienne jouer les troubles fête !