Le pétrole accélère en cours d’échanges européens. Le Brent, référence du pétrole algérien, est passé ce mardi sous la barre symbolique de 40 dollars le baril pour la première fois depuis fin juin.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 39,80 dollars, soit une baisse de 5,25% par rapport à la clôture de lundi.
Selon les analystes, cette baisse est attribuable d’abord et surtout aux inquiétudes sur la demande, notamment que les déplacements en voiture pendant la saison estivale ont été moins élevés que d’ordinaire, à cause de la crise sanitaire, ce qui a pesé sur la consommation d’essence.
Concernant les réserves actuelles de pétrole, les spécialistes estiment qu’ils sont tellement pléthoriques que le marché va avoir du mal à absorber le relâchement progressif de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés, qui restreignent leur production depuis plusieurs mois dans le but de faire remonter les prix.
La baisse observée lundi, était due à la publication des prix de vente officiels de l’Arabie saoudite pour octobre. Le royaume a en effet révélé une baisse de ses prix à l’égard de ses clients, et notamment vers l’Asie, son principal débouché.
D’autres analystes estiment aussi que les attentes concernant l’achat par la Chine de beaucoup moins de pétrole dans les prochains mois, sont un autre élément perturbateur.