Les cours du pétrole ont fini en hausse cette fin de semaine, dans un marché déboussolé par les incertitudes autour du variant Omicron.
Ainsi, le Brent, référence du pétrole algérien, a affiché sa meilleure semaine depuis le mois d’août, en gagnant 73 cents, ou 0,98%, à 75,15 dollars. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour le mois de janvier a avancé de 73 cents également, ou 1,02%, à 71,67 dollars.
Avec une hausse de presque 8% sur la semaine, les cours du brut retrouvent ainsi leur niveau de mi-septembre.
La courbe ascendante des cours a été accélérée par la parution du chiffre de l’inflation américaine, à 6,8% un plus haut en presque 40 ans. Cette inflation a fait glisser le dollar et de suit, monter les prix du brut.
Les analystes estiment que la semaine prochaine sera riche en événements pour le marché, entre le rapport mensuel de l’OPEP sur la demande et les stocks de pétrole américain qui devraient commencer à baisser à la fin de l’année.
Par ailleurs, le marché de l’or noir reste soucieux toutefois de la pandémie du Covid-19, malgré que peu de cas graves aient été repérés, mais demeure inquiet de savoir si le variant Omicron va pousser à de nouveaux confinements, limitant les déplacements et donc la demande de pétrole. Mais les inquiétudes persistent en raison du risque d’une transmissibilité plus élevée.
Autre source d’incertitude qui plane sur le marché du brut: les négociations qui ont repris à Vienne entre les Occidentaux et Téhéran concernant l’accord sur le nucléaire iranien. Mais pour l’instant, Washington ne semble pas très optimiste. Le président américain Joe Biden a demandé à son équipe de se préparer pour le cas où la diplomatie échouerait, selon la porte-parole de la Maison Blanche, évoquant des « sanctions supplémentaires » contre les sources de revenus de Téhéran.