Encouragés par des données économiques américaines positives concernant le plus grand producteur et consommateur de pétrole brut au monde, les cours du pétrole ont augmenté en début de séance de ce mardi frôlant leur pic le plus élevé depuis trois ans.
À 06 h 15 GMT, les contrats à terme sur le brut Brent pour une livraison en août ont augmenté de 0,31 %, soit 24 cents, à 75,15 dollars le baril.
Les contrats à terme sur le brut US West Texas Intermediate pour une livraison en août ont également augmenté de 0,17 %, soit 12 cents, à 73,22 dollars le baril.
Cette hausse a été favorisée par l’annonce du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui a exprimé son optimisme concernant la reprise économique américaine pour le reste de 2021, optimisée par la poursuite des campagnes de vaccination. « La distribution de vaccins dans divers États a contribué à une reprise rapide de la politique monétaire et budgétaire et a stimulé l’emploi », a-t-il indiqué dans un communiqué.
Mais les cours ont été également hissés par l’annonce du report des pourparlers entre l’Iran et les grandes puissances occidentales à une date ultérieure, après la fin du sixième cycle des négociations sur le nucléaire, dimanche dernier.
« Les participants ont convenu de reporter les pourparlers jusqu’à la tenue de consultations entre les représentants des pays et leurs gouvernements, le prochain cycle devant être tenu à une date ultérieure », a déclaré dimanche, le délégué de l’Union européenne pour les négociations sur le nucléaire iranien.
Pour rappel, l’Iran produit actuellement 2,45 millions de barils de pétrole par jour, contre une moyenne de 3,86 millions de barils par jour avant l’imposition des sanctions américaines. Il aspire à augmenter sa production quotidienne de 6 millions de barils après la levée des sanctions.