Les prix du pétrole ont connu une remontée de la pente dans un marché optimiste, après que les craintes sur la dangerosité du variant Omicron se soient estompées.
Ainsi, le Brent a pu retrouver la barre des 75 dollars le baril. le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février, gagnait ce mardi matin 2,53% par rapport à la clôture de lundi, en s’affichant à 74,93 dollars. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de janvier, avançait de 2,92%, en atteignant les 71,52 dollars.
Les marchés ont marqué un soulagement après les premières indications sur le niveau d’agressivité du nouveau variant Omicron, qui se sont avérées moins dangereuses. Les premiers « signaux » venus d’Afrique du Sud concernant la gravité des cas liés au variant Omicron sont « un peu encourageants », a déclaré dimanche le conseiller de la Maison Blanche sur la crise sanitaire.
Si cela se confirme, les spécialistes estiment que les effets sur la demande de pétrole seront probablement beaucoup moins graves que ne le suggère l’effondrement spectaculaire des prix, de l’ordre de 20% en quatre séances entre le 26 novembre et le 2 décembre.
Pour la première fois depuis le 29 novembre, le cours du Brent est repassé temporairement au-dessus de la barre des 75 dollars, mais reste toujours loin des 83 dollars atteints quelques jours plus tôt, avant la détection du nouveau variant.
D’autres éléments ont aussi contribué à la hausse des cours
Rétrospectivement, la décision prise par l’OPEP+ la semaine dernière de s’en tenir à son augmentation de production de janvier, signalant ainsi son optimisme quant à la demande, semble être justifiée, selon les analystes.
Rappelons que les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés via l’accord Opep+, ont convenu jeudi dernier qu’ils augmenteraient leur production de 400.000 barils par jour en janvier alors que les marchés s’attendaient plutôt à une pause dans cette stratégie que le cartel met en œuvre depuis mai.
La hausse des cours du brut est aussi alimentée par la rupture des négociations entre les États-Unis et l’Iran. Ce dernier a à son tour accusé lundi les occidentaux de traîner des pieds dans les pourparlers sur le dossier du nucléaire iranien, se disant prêt à discuter des propositions qu’il a présentées à Vienne.