Les prix du baril de pétrole ont clôturé la semaine sur un niveau jugé très élevé. Ce samedi 23 octobre, l’or noir gagne encore du terrain et prend 3% sur les deux références principales cumulées, et ce malgré des données économiques décevantes chez les deux premiers consommateurs de brut.
Ainsi, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, affiche aujourd’hui (9hGMT) un prix de 85.72 dollars, en hause de 1,31% soit plus de 1 dollar. De son côté, la références US du WTI connaît une hausse fulgurante et a atteint un prix de 83.98 dollars, à l’heure de référence, soit +1,79% (1.48 dollar)…Un record depuis 2014.
Ces niveau sont d’autant plus impressionnant que analystes pointe la baisse de la production industrielle en Chine et aux États-Unis en septembre, ayant engendré une diminution l’enthousiasme à propos de la demande. En effet, le premier importateur de brut et deuxième consommateur au monde, a vu sa croissance s’essouffler au troisième trimestre, avec une hausse du PIB de 4,9%, selon le Bureau national des statistiques (BNS) lundi. Aux USA, premier producteur et consommateur d’or noir, la production industrielle a chuté de 1,3% en septembre par rapport à août, selon les données publiées le même jour par la Banque centrale américaine (Fed), décevant les analystes qui s’attendaient à une petite hausse de 0,2%.
Selon Reuters, les prix ont été soutenus par les inquiétudes concernant les pénuries de charbon et de gaz en Chine, en Inde et en Europe, incitant certains producteurs d’électricité à passer du gaz au mazout et au diesel. Les conditions hivernales dans une grande partie des États-Unis devraient être plus clémentes que la moyenne, selon une prévision de la National Oceanic and Atmospheric Administration.
Par ailleurs, les données de l’Energy Information Administration des États-Unis ont montré mercredi que les stocks de brut à Cushing sont tombés à 31,2 millions de barils, leur plus bas niveau depuis octobre 2018.