Après deux séances de baisse, les prix du pétrole se sont repris ce mercredi, avec l’espoir d’un résultat en faveur des investisseurs des négociations en cours au sein de l’Opep+.
Ainsi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a gagné 1,75% ou 83 cents, à 48,25 dollars. Cette hausse a été poussée par « les rumeurs de progrès sur la conclusion d’un accord sur la production (de brut du groupe de pays producteurs) pour début 2021 », soulignent des experts.
Malgré la réunion du lundi, puis des échanges informels mardi, et les discussions entre les membres de l’Organisation mercredi, un accord n’a toujours pas été atteint.
Les 13 membres du cartel, ont aussi été rejoints ce jeudi par leurs dix alliés de l’Opep+, dont la Russie, pour une réunion initialement à l’agenda le 1er décembre.
Toutes ces réunion, visent l’objectif de trouver une position commune sur leurs quotas de production à venir dans un marché déprimé par la pandémie de Covid-19.
Si la majorité des pays semblent trouver ce pas prématuré et penchent pour une prorogation de minimum trois mois, d’autres souhaitent le franchir car les coupes volontaires représentent un effort pénible pour les recettes des producteurs, même si ces réductions ont contribué à faire repartir les prix à la hausse.
Le recul moins important que prévu des stocks commerciaux de brut aux États-Unis n’a en revanche pas particulièrement pesé sur les prix mercredi. Selon un rapport hebdomadaire de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA), les réserves de brut du pays ont reculé de 700.000 barils la semaine passée, soit un peu moins que les 2 millions de barils anticipés par les analystes.