Les prévisions sur la baisse des stocks de brut aux Etats-Unis et une demande solide ont tiré les prix du pétrole vers le haut ce mercredi 30 juin.
Le baril de Brent, dont c’est le dernier jour de cotation, valait 75,23 dollars à Londres ce matin. En hausse de 0,63% par rapport à la clôture de la veille. « La demande actuelle de pétrole reste forte et l’offre contenue », a estimé Ipek Ozkardeskaya, analyste. Une équation qui maintient, selon lui, les cours du brut à un niveau élevé.
Ces derniers ont d’ailleurs atteints lundi de nouveaux plus hauts : le Brent et le WTI ont touché 76,60 dollars et 74,45 dollars, une première depuis le mois d’octobre 2018. Les investisseurs attendent maintenant la décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés via l’accord Opep+ quant au niveau de production au mois d’août, rendue à l’issue d’un sommet ministériel par visioconférence prévu ce jeudi.
Les investisseurs prendront connaissance d’ici là de l’état des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis, un indicateur important pour la demande du premier consommateur mondial. Les chiffres hebdomadaires de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) sont attendus aujourd’hui, en début de séance américaine. Le marché table sur une baisse de 3,85 millions de barils pour la semaine passée, selon la médiane d’analystes interrogés par l’agence Bloomberg.
Mardi, la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux Etats-Unis, l’American Petroleum Institute (API), a rendu compte d’une baisse plus forte encore, de 8,15 millions de barils.