Les prix du pétrole ont connu ce vendredi 9 septembre une légère hausse. Le baril de Brent a évolué au-dessus des 90 dollars, tirés par les possibles interruptions de livraison d’hydrocarbures russes et la baisse relative du dollar américain.
En effet, le baril de Brent de la mer du Nord, pour des livraisons en novembre prochain, ont connu une légère hausse de 1,87% par rapport à la veille et a atteint les 90,82 dollars. Le WTI américain quant à lui, pour des livraisons en octobre, a enregistré une hausse de 1,72%, pour atteindre les 84,98 dollars.
Le Brut algérien, Saharan Blend, continue sa dégringolade et atteint son plus bas niveau depuis janvier 2022. Le Saharan Blend termine la semaine à 87,98 dollars.
Les deux références du pétrole avaient regagné du terrain jeudi en fin de séance après deux jours de perte.
« Le pétrole de Brent tente de se hisser au-dessus du niveau psychologiquement important de 90 dollars le baril, même s’il continue de s’échanger autour de ses plus bas niveaux depuis février », commente Han Tan, analyste chez Exinity.
Les analystes de PVM Energy estiment que « les investisseurs sont entrés dans la danse suite à la menace du président russe Vladimir Poutine de « geler » l’Europe cet hiver en coupant totalement les exportations d’énergie ».
Pour rappelle, mercredi, tout en se défendant d’utiliser l’énergie comme une « arme« , le président russe, Vladimir Poutine, a menacé de cesser toute livraison d’hydrocarbures en cas de plafonnement des prix, un projet relancé le même jour par Bruxelles.
A.K / Avec agences