L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu, ce lundi 13 décembre, ses prévisions pour la demande pétrolière mondiale en 2021 et en 2022. Un maintien sous le signe de l' »incertitude » que continue de faire peser la pandémie de Covid-19 sur le marché.
En effet, la reprise attendue en 2021 a été entourée de difficultés, dont certaines craintes devraient continuer l’année prochaine », écrit l’Opep dans son rapport mensuel. « L’équilibre attendu du marché continue d’être déterminé par l’évolution de la pandémie de Covid-19, un facteur clef d’incertitude », poursuit le cartel.
Les prévisions pour la demande mondiale ont cependant été confirmées à ce stade. Pour cette année, l’Opep estime ainsi toujours que le rebond de la demande de brut devrait atteindre 5,7 millions de barils par jour (mb/j) pour atteindre une demande mondiale totale de 96,6 mb/j.
Toutefois, dans le détail, les chiffres ont été revus à lahausse pour le premier semestre et en baisse pour les deux derniers trimestres.
Pour le quatrième, l’ajustement reflète « principalement les mesures d’endiguement en Europe et l’impact potentiel du nouveau variant Omicron », explique l’OPEP. Et d’affirmer que pour 2022, la demande est toujours prévue en hausse de 4,2 mb/j.
« L’impact du nouveau variant Omicron devrait être modéré et de court-terme, le monde devenant mieux armé pour faire face au Covid-19 et aux difficultés qu’il cause », estiment les auteurs.
L’Opep a ainsi augmenté sa production de 285.000 barils par jour en novembre par rapport à octobre, selon des sources secondaires (indirectes) citées dans le rapport. Elle a été tirée par l’Arabie saoudite, l’Irak et le Nigeria.