930 Français et étrangers résidant en France ont rejoint des groupes armés en Irak et en Syrie (officiel) - Maghreb Emergent

930 Français et étrangers résidant en France ont rejoint des groupes armés en Irak et en Syrie (officiel)

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Quelque “930 ressortissants français ou étrangers résidant habituellement en France sont aujourd’hui impliqués” dans des combats en Syrie et en Irak, a déclaré le responsable français précisant que de ces 930 personnes, “350 sont sur place” “environ 180 sont reparties de Syrie” et “170 sont en transit vers la zone”.

 

Le nombre de ressortissants français et d’étrangers résidant en France ayant rejoint des groupes armés en Irak et en Syrie s’élève à plus de 930, a déclaré le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve dans une interview au Journal du dimanche publiée hier.

Quelque “930 ressortissants français ou étrangers résidant habituellement en France sont aujourd’hui impliqués” dans des combats en Syrie et en Irak, a assuré le responsable français précisant que de ces 930 personnes, “350 sont sur place”, “environ 180 sont reparties de Syrie” et “170 sont en transit vers la zone”.

Des estimations reprises par la presse internationale font état d’un nombre important d’Européens ayant rejoint l’Etat islamique (EI) et le Front al-Nosra, affilié à Al-Qaïda et agissant principalement en Syrie. Parmi les 12.000 étrangers ayant rejoint ces groupes armés, il y aurait plus de 500 Britanniques, quelque 400 Allemands et quelque 300 Belges.

 

Un projet de loi pour “lutter contre les filières djihadistes en France

 

La France fait aujourd’hui “face à une menace inédite, par sa nature et par son ampleur”, a expliqué Bernard Cazeneuve, mettant l’accent sur la différence entre cette menace et celles, similaires, des années 1990 : “Le contexte a radicalement changé depuis les années 1990, où des groupes terroristes, comme le GIA, envoyaient ponctuellement des commandos sur notre territoire. Aujourd’hui, en Syrie et en Irak notamment, les groupes terroristes prétendent s’accaparer des moyens des États pour semer la terreur et la barbarie. Ils recrutent des ressortissants dans l’Union européenne par milliers, avec la volonté de les former à perpétrer des actes terroristes, y compris dans leurs pays d’origine.”

Pour rappel, le ministre de l’Intérieur français doit présenter demain devant l’Assemblée nationale française un projet de loi pour “lutter contre les filières djihadistes en France”.

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