L’activité au niveau du port d’Alger a connu un recul de 9,58% au cours du 1er trimestre 2021 par rapport à la même période de l’année précédente.
Selon les derniers chiffres de l’Entreprise du port d’Alger (Epal), le nombre des navires qui ont accosté au port d’Alger durant la période janvier-mars 2021 a atteint 387 navires contre 428 navires à la même période en 2020.
La régression a concerné particulièrement les navires car-ferries (utilisés pour le fret) avec -56%, les bitumiers (-47%), les navires Ro/Ro utilisés dans le transport de véhicules (-42%), les cimentiers (-40%) et les pétroliers (-16%), alors que le mouvement des porte-conteneurs a connu un frémissement de 4%.
Selon la même source, le tonnage de la jauge brute des navires opérants en entrée a baissé de 11,53%, passant de 4,644 millions de tonneaux au 1er trimestre 2020 à 4,109 millions de tonneaux au 1er trimestre 2021.
Le bilan fait état, également, d’une baisse du trafic global des marchandises, de l’ordre de 9,21%, avec 2,364 millions de tonnes au 1er trimestre 2021, contre 2,603 millions de tonnes il y a un an.
Cette baisse a été engendrée par le décroissement du trafic des conteneurs et des hydrocarbures, est-il souligné dans le même bilan.
Trafic des conteneurs traités en baisse
S’agissant du trafic des conteneurs traités par l’Epal, un nombre de 80.705 EVP (équivalent vingt pieds) a été réceptionnédurant la période janvier-mars 2021, soit une légère hausse de 0,67% comparativement à la même période de 2020.Le nombre de conteneurs pleins (débarqués et embarqués) a chuté de 6,34% par rapport aux trois premiers mois de l’exercice passé, atteignant les 41.863 EPV.
Le port d’Alger a enregistré, néanmoins, une augmentation de 28% du nombre de conteneurs pleins à l’export, « ce qui démontre la rigueur dans la mise en oeuvre des mesures de facilitation aux exportateurs », selon le document.
Le bilan a relevé une hausse de la durée de d’attente moyenne des navires en rade passant de 1,03 jour au 1er trimestre 2020 à 1,29 jour au 1er trimestre 2021.
L’Epal explique cette hausse par « la combinaison des variations des attentes des différents types de navires ayant touché le port d’Alger ».
Il en est de même pour le séjour moyen à quai qui a grimpé au cours du 1er trimestre 2021 à 4,05 jour, contre 3,48 jour l’année d’avant, justifié par la direction du port d’Alger par les opérations de désinfection obligatoires avant toute manoeuvre de déchargement.
Le bilan fait ressortir, en outre, l’arrêt complet du trafic des passagers et auto-passagers causé par la fermeture totale des frontières maritimes comme mesure préventive contre la propagation de la pandémie de Covid-19.