Le méga projet stratégique du port de Cherchell, dont le financement sera assuré par le partenaire chinois, verra son coût revu à la baisse, selon le Directeur général de l’Agence nationale de réalisation du Port du Centre de Cherchell, dans la wilaya de Tipasa, Amar Grine.
Le responsable a expliqué, en marge d’une visite de travail du wali de Tipasa sur le site d’implantation du nouveau port, qu’une révision à la baisse du montant de l’enveloppe financière annoncée en 2018 et qui était de 5,1 milliards de dollars, est prévisible, sans pour autant donner plus de détails sur le coût révisé.
Selon lui, la nouvelle enveloppe du projet est à l’étude avec le partenaire chinois, en sa qualité de bailleur de fonds. Il a expliqué, à ce propos, que « le financement sera assuré par le partenaire chinois et nécessitant de ce fait, son examen et l’approbation des délais et coûts de sa réalisation, avant l’approbation par les deux parties (algérienne et chinoise) de l’étude et la signature d’un accord de financement qui constituera la dernière étape, avant le lancement officiel du chantier du projet ».
Achèvement des études techniques et des procédures administratives
Par ailleurs, le DG du projet a annoncé l’achèvement des études techniques et des procédures administratives concernant le projet de cette nouvelle infrastructure portuaire en prévision du lancement de ses travaux de réalisation.
« Les préparatifs pour le lancement de ce projet vont bon train et ont atteint un stade avancé », a expliqué Grine, en soulignant que les études techniques menées par des bureaux d’études étrangers spécialisés ont confirmé que « l’exploitation de neuf carrières ne dépassera pas 2% de leur capacité », de ce fait, les effets négatifs de l’exploitation de ces carrières seront « très faibles ».
Rappelons que le projet sera financé par un prêt à long terme du Fonds national d’investissement (FNI) et un crédit de la banque chinoise Exim-bank of China. Le nouveau port de Cherchell sera réalisée dans un délai de 7 ans, mais sera mise en service progressivement, dans 4 ans, avec l’entrée d’une compagnie chinoise, Shanghai Ports, qui assurera son exploitation, selon les prévisions du ministère de tutelle.