Sans réelle opposition, qui a été muselée, ou un candidat adversaire de taille, le président égyptien sortant Abdel Fattah al-Sissi devra être réélu pour un troisième mandat de 6 ans. Les Égyptiens rejoindront ce dimanche 10 décembre les urnes pour ré(élire) leur président pour les prochaines six années.
Lors de sa campagne, le président al-Sissi ne s’est pas exprimé sur son bilan et n’a participé à aucun meeting politique. Pourtant, l’économie égyptienne s’effondre. L’inflation atteint 40% et les prix des aliments ont flambé. Près de 30% de la population du pays vit sous le seuil de pauvreté, selon la Banque mondiale.
Trois candidats se sont qualifiés pour affronter Abdel Fattah al Sissi lors de l’élection. Il s’agit de Farid Zahran, à la tête du Parti égyptien démocratique et social (classé à gauche), Abdel-Sanad Yamama, du Wafd, parti fondé au début du XXe siècle, mais devenu marginal, et Hazem Omar, du Parti populaire républicain. Mais aucun d’entre eux n’est une personnalité de premier plan.
Par ailleurs, deux figures de l’opposition ont un temps essayé de se présenter, mais ont rapidement été écartées. Aujourd’hui, l’un d’eux est en prison et l’autre en attente de son procès.
Avec agences