Le CPP de RadioM s’est penché sur les décombres de l’offre médiatique algérienne après la grève de la faim de Hadda Hazem. Peut-on taxer les riches en Algérie ? Autre question après la volte face sur l’ISF.
Le Café presse politique n’aime pas le nombrilisme du journalisme. Mais cette fois, impossible d’éviter le sujet. Après une grosse semaine haletante de grève de la faim de Hadda Hazem, la réplique pitoyable du ministre de la communication, les frémissements d’une vraie mobilisation en défense de la diversité de la presse lors du rassemblement du lundi 20 novembre, il fallait remettre à plat le moment politique dont la crise de la presse est aujourd’hui le nom. Avec en toile de fond la persistance du blocage de TSA sur les réseaux internet publics et la détention de plus de quatre mois de Saïd Chitour. Insuffisant pourtant pour faire l’unanimité parmi les présents. Comme dans un bon CPP.
Pas plus de convergence sur l’interprétation de la volte-face sur l’instauration en 2018 d’un impôt sur la fortune. Et d’ailleurs, les riches doivent-ils payer un impôt sur le patrimoine ? La réponse n’est pas oui pour tous les présents. Et là aussi le clivage rode toujours de part et d’autre de la chaise de Khaled Drareni, le présentateur du talk de journalistes algériens le plus suivi du web.