Suite à l’annonce de l’entrée en production, localement, du vaccin russe anti-Covid, Sputnik V, durant les prochaines semaines, en partenariat avec Saidal et le secteur privé, une question mérite d’être posée : L’Etat réussir a-t-il à embarquer les producteurs pharmaceutiques algériens dans sa nouvelle feuille de route pour accélérer la campagne de vaccination ?
Les premiers éléments de réponse nous viennent de chez “Frater Razes”, laboratoire algérien, qui a entamé des discussions avec un opérateur russe pour la production du vaccin “Spoutnik V”, a annoncé mardi 2 février 2021, à Alger le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed lors d’un point de presse, en marge de l’installation du nouvel Observatoire national de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques.
Le ministre a déclaré que l’entrée en production peut avoir lieux dans deux mois, après l’arrivée de la matière première de Russie, ainsi que les analyses spécifiques du vaccin.
De son côté, le Docteur Abdelhamid Cherfaoui, Président Directeur Général des Laboratoires Frater Razes, a relevé “le caractère stratégique d’un tel projet en soulignant notamment le niveau d’expertise atteint par ses équipes en matière de fabrication de produits injectables”, rapporte La Patrie News.
Toutefois, cette annonce revêt un caractère énigmatique, car l’identité du partenaire russe n’a pas été révélée par le ministre ou par le laboratoire, préférant encore une fois cultiver le mystère autour de l’affaire du vaccin.
