Une liste temporaire de denrées alimentaires interdites à l’exportation vient d’être arrêtée par les services des Douanes algériennes. Elle comprend 83 produits de large consommation classés selon différentes positions du tarif douanier.
Cette interdiction, qui est entrée en vigueur le 29 mars en cours, a été fixée en fonction de la proportion des besoins en ces produits sur le marché national. Elle comprend les œufs, les pommes de terre cuites et mi-cuites destinées à l’industrie, les pommes de terre ordinaires et les légumes secs, tels que les lentilles et les haricots.
On retrouve aussi dans cette liste, la farine, l’huile de soja, l’huile non transformée, les huiles destinées à la production industrielle, ainsi que le sucre de toutes sortes, qu’il s’agisse de sucre de betteraves, raffiné, coloré et de saccharose chimique.
La liste comprend également des pâtes cuites ou non cuites, notamment des pâtes farcies à la viande et/ou au poulet, des pâtes séchées, du couscous sous toutes ses formes, des tomates séchées et d’autres aliments.
Ainsi, la Direction générale des douanes a instruit les opérateurs activant dans le domaine des exportations, sur « l’interdiction de violer les récentes procédures d’exportation émises par les autorités officielles, indépendamment de l’identité de l’exportateur et de la méthode d’exportation ».
Rappelons que selon le président de l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB), plusieurs produits alimentaires, tels que les jus et les boissons gazeuses, sont en souffrance au niveau des ports et des frontières, alors qu’ils ne figurent pas sur la liste des produits interdits à l’exportation annoncée par le chef de l’Etat, lors du Conseil des ministres. A ce propos, le président de l’APAB, donne l’exemple de grandes quantités de boissons de marque « Ifri » toujours bloquées.