Dans le cadre du règlement du dossier relatif aux crédits contractés par l’ETRHB auprès des banques nationales et étrangères, pour financer sa prise de participations chez Fertial (suite au rachat par le groupe des 17% de parts détenues auparavant par GVM), la banque française BNP Paribas passera avant la BNA, dans le cas d’un éventuel recouvrement de créances, a rapporté récemment le média dédié à l’intelligence économique, Africa Intelligence.
En effet, les deux banques qui avaient cofinancé l’arrivée de Ali Haddad et son groupe dans au tour de table de Fertial, avaient procédé à la saisie conservatoire des parts détenues par le groupe de BTPH, à hauteur de 11% pour la BNP et 6% pour la BNA.
Les raisons de ce « rapport de force » en faveur de la banque française n’ont jusque là pas été évoquées. S’agissant de la BNA, c’est plutôt l’omertà qui fait office de stratégie de communication dans ce dossier. La banque nationale, que nous avons tenté de joindre, ne s’est en effet pas encore exprimée sur les tenants et les aboutissants du crédit accordé à l’ETRHB ni sur les modalités de reprise des 6% de parts de capital hérités chez Fertial.