En visite de travail dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad s’est rendu lundi au niveau de l’exploitation agricole « Harima Rabah », implantée dans la commune de Tabia.
Première étape de sa visite, Abdelaziz Djerad y a souligné la nécessité de redonner au secteur de l’agriculture la place qui lui sied et d’encourager l’investissement dans ce domaine.
Le chef du gouvernement a insisté sur la place et l’apport de l’agriculture dans l’économie nationale, mettant en exergue la nécessité d’un retour vers ce secteur, créateur d’emplois et de richesses et pour réduire la facture des importations.
L’exploitation agricole « Harima Rabah » est le fruit d’un investissement privé. Elle assure une production totale de 560.210 quintaux et s’étend sur une superficie totale de 1.364 has et spécialisée dans l’arboriculture fruitière, couvrant une superficie de 997 hectares de pommiers, pêchers, pruniers, cerisiers, vignes, abricotiers et plaquemines.
En outre, ce projet agricole a permis la création de 560 postes d’emploi, dont 260 permanents et 300 autres saisonniers.
Réalisée sur fonds propres, cette exploitation utilise le système d’irrigation du goutte à goutte qui assure une économie de l’eau, grâce à un réseau comportant dix bassins d’accumulation d’une capacité totale de 1.900.000 m3.
Lors d’une allocution prononcée face à la presse, le Premier ministre a déclaré que « Notre production agricole est variée et de qualité. Le secteur doit être valorisé en encourageant l’investissement et en mobilisant les moyens nécessaires pour intervenir et exploiter de grandes surfaces ».
Dans ce cadre, l’Etat interviendra pour apporter son assistance mais c’est à l’entreprise d’assurer et d’apporter la plus-value, a encore précisé Abdelaziz Djerad, soulignant la nécessité de développer et d’encourager l’industrie de transformation des produits agricoles pour répondre aux besoins nationaux.
Le Premier ministre a, par ailleurs, insisté sur l’importance à donner à la région du Sud du pays dans le but de diversifier la production agricole et d’alléger la facture des importations.