Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a annoncé, samedi, lors de l’ouverture des travaux de la rencontre Gouvernement-walis, une série de nouvelles mesures économiques et sociales, donnant ainsi, espoir pour une sortie du tunnel pour l’Algérie.
A la tête de ces annonces, la valeur des exportations hors hydrocarbures, qui n’a pas dépassé les 2 milliards de dollars annuellement, et qui vient d’atteindre les 3,1 mds de dollars. Selon Tebboune, elle pourra s’établir à 4 voire 4,5 milliards de dollars d’ici la fin de l’année.
Pour le président Tebboune, la stratégie de l’Algérie est celle de s’orienter, par la traduction des engagements, « d’une économie rentière et de consommation à une économie de la connaissance et de la performance ». « Il n’est plus possible de différer le changement qualitatif devant être opéré en matière d’investissement afin de créer des opportunités d’emplois et de la richesse et réaliser la relance économique », a-t-il affirmé.
Selon le président, nous sommes revenus à une économie basée sur la production nationale avec une importation à titre complémentaire seulement. Il a souligné, à ce titre, la nécessité de passer de l’exportation des produits bruts à l’exportation des produits manufacturés, insistant sur l’impératif pour l’Algérie d’être une « locomotive affranchie de la dépendance ».
Par ailleurs, et afin de régler le problème du foncier industriel, Tebboune a annoncé la création, au niveau national, d’une agence du foncier industriel, une agence pour le foncier agricole et une autre pour le foncier destiné à l’aménagement urbain. Il a relevé à ce propos, que la décision de création de ces trois agences a été prise en attendant la mise en place de nouveaux mécanismes devant entrer en vigueur prochainement. Dans ce même contexte, le Chef de l’Etat a ordonné « la création de zones d’activité loin de la bureaucratie tout en veillant à faciliter l’octroi de parcelles de terrains aux artisans, et à assurer le contrôle de ces activités et investissements ». Il a insisté également, sur la création des postes d’emploi au vu de l’augmentation de la population, ce qui implique une hausse des demandeurs d’emploi.