L’entrevue entre les deux chefs d’Etat,prévue et annoncée par plusieurs médias, n’a été confirmée par aucune source officielle jusque-là, y compris l’APS.
Le président français, Emmanuel Macron, effectue, demain, une visite d’amitié et de travail à Alger après sept mois de son élection. C’était une promesse lors de sa compagne électorale. Il arrive en fin de matinée et repart en fin de journée vers Doha. Il sera accompagné, selon l’Elysée, du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et du ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, ainsi qu’un nombre d’élus, d’artistes, d’écrivains et de start-uppeurs.
L’Elysée a précisé que cette visite, considérée par Paris comme « importante » parce qu’elle intervient à la veille de la réunion à Paris du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), « sera suivie ultérieurement par une autre visite d’Etat » sans donner de date. Toutefois, du côté algérien, une certaine incertitude plane toujours sur l’agenda de Macron à Alger, notamment sa rencontre avec le président Abdelaziz Bouteflika. On sait,selon certaines sources recoupées, que le président français sera accueilli à l’aéroport par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah et aura un entretien avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et le chef d’Etat-Major, Gaid Salah.
On sait aussi qu’il fera une visite à Alger-Centre au cours de laquelle il aura à visiter la Librairie du Tiers-Monde avant de se rendre à la Fac centrale pour, dit-on, donner une conférence aux étudiants. Toutefois, bien que sa rencontre avec le président Bouteflika, prévue et annoncée par plusieurs médias, n’ait pas été démentie par qui que ce soit, aucune source ne l’a confirmée, y compris l’Agence officielle, alors que moins de 20 heures nous séparent de l’arrivé du président français à Alger, ce qui laisse entendre que la rencontre Macron-Bouteflika est encore incertaine ou, tout au moins, suspendue à des conditions qui risquent de ne pas se réunir.