Les unités de transformation de blé du groupe Amor Benamor, à Guelma, reprennent timidement du service, a-t-on appris d’un cadre de l’entreprise.
La reprise concerne pour le moment, deux lignes de production sur 12 que compte l’usine de fabrication des pâtes et couscous.
‘’Seules deux lignes de production de couscous ont repris leur activité’’, a-t-il indiqué avant de préciser que l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), a fini par livrer 1000 tonnes de blé dur local. Une quantité orientée dans sa totalité à la fabrication de couscous.
Le redémarrage des unités de fabrication des pâtes nécessite d’importantes quantités de blé dur, précise notre source. ‘’ Avec 1000 tonnes, nous ne pouvons pas faire grand-chose. C’est une quantité vraiment insuffisante pour pouvoir redémarrer toutes les chaînes de production’’, affirme-t-il.
L’OAIC ne donne pas d’information sur les quantités de blé qu’il compte livrer prochainement. ‘’Nous sommes toujours dans l’incertitude. L’OAIC ne donne aucune information sur ses livraisons futures de blé dur. Une situation qui nous pénalise lourdement’’, a-t-il déclaré.
La solution, selon lui, est permettre à son entreprise de reprendre l’importation du blé dur ou de l’approvisionner en quantités suffisantes par l’OAIC.
Un avenir incertain pour les travailleurs
La persistance de la situation de blocage conduira la direction de l’entreprise à se séparer d’une partie de ses employés, a indiqué notre contact. ‘’L’entreprise ne pourra pas garder tous les travailleurs.
En l’absence d’une solution, la direction sera contrainte de réduire les effectifs à la fin de l’année en cours’’, a-t-il révélé. Un choix douloureux qui, le cas échéant, ne fera qu’aggraver la crise du chômage qui fait déjà des ravages dans la wilaya de Guelma.