Cette absence de communication n’a pas manqué de susciter l’indignation des passagers de ce vol Paris-Alger. « Aucun membre du personnel d’Air Algérie ne s’est donné la peine de venir nous voir, ne serait-ce que pour nous donner des explications », s’indigne l’un des passagers.
Le vol AH 1001 Paris- Alger de la compagnie Air Algérie, au départ de l’aéroport Roissy Charles-De-Gaulle prévu samedi 08 aout 2015 à 15h15, à connu un retard de près de neuf heures. Les passagers de ce vol très particulier n’ont foulé le sol d’Alger que le dimanche 9 aout 2015 à 2h20 du matin.
Durant ces longues heures d’attente, les passagers du vol AH 1001 étaient dans le noir, laissés à l’abandon par le personnel de la compagnie. Ils ont été, en définitive, embarqués dans le vol AH 1013, assuré par un avion de la compagnie Air Malaysia.
Ce second avion, qui devait décoller à 20h40, a lui aussi essuyé un retard de plus de trois heures. Il n’a décollé qu’à 1 heure du matin, heure française. Le service de ce vol était assuré par le personnel 100% anglophone d’Air Malaysia.
La compagnie algérienne n’a pas su gérer le problème survenu en assurant un minimum d’information au sujet du retard du vol et des dispositions qu’elle comptait prendre. Une absence de communication qui a suscité l’indignation de nombreux passagers.
«Aucun membre du personnel d’Air Algérie ne s’est donné la peine de venir nous voir, ne serait-ce que pour nous donner des explications », s’indigne l’un des passagers.
« Il ne suffit pas d’acheter des avions »
« Heureusement que le personnel de l’aéroport Charles de Gaulle s’est donné la peine de nous avertir du retard », affirme un autre.
Le calvaire des voyageurs s’est achevé vers 3h30 du matin. Il a fallu cependant aux plus chanceux, une heure d’attente de plus pour récupérer leurs bagages.
«Il ne suffit pas d’investir dans l’achat d’avions de dernière technologie pour concurrencer les meilleures compagnies » a commenté, avec une certaine lassitude, un des passagers durant l’attente des bagages.
« Tenir ses engagements et respecter sa clientèle, c’est la moindre des choses. Les gens sont compréhensifs mais encore faut-il les informer. Cela ne coute pas grand-chose de le faire. Cela ne règle pas les problèmes mais au moins, en informant, on marque qu’on respecte les clients malgré les aléas » ajoute-t-il.