C’est l’Agence nationale de l’information libanaise (ANI) qui avait parlé de l’arrestation d’un cadre algérien.
Dans un communiqué publié ce dimanche, Sonatrach Petroleum Corporation (SPC), filiale de la compagnie nationale d’hydrocarbures, a « totalement réfuté » les informations selon lesquelles un haut cadre de Sonatrach serait impliqué dans un différend étudié par la justice libanaise.
« SPC réfute totalement les allégations inexactes et mensongères sur l’implication d’un haut cadre de Sonatrach dans cette affaire et informe que la personne entendue par la justice libanaise, est un agent maritime indépendant, œuvrant pour le compte de SPC », fait savoir le communiqué.
Selon la même source, cette affaire relève d’un différend qui remonte au 30 mars dernier, quand SPC a été informé par son client, le ministère libanais de l’Electricité et de l’Eau (MEW) d’un souci opérationnel concernant un défaut de qualité sur une des dernières cargaisons de fioul livrée à l’Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial Electricité du Liban (EDL) en date du 25 mars 2020.
Depuis, « SPC et le MEW libanais sont en dialogue constant afin d’essayer de résoudre la situation au plus vite et il ne fait aucun doute qu’eu égard aux excellentes relations qui lient SPC au MEW, la situation sera vraisemblablement et définitivement résolue d’ici peu », affirme-t-on dans ce communiqué.
« Aussi, SPC est extrêmement confiante et sereine quant à l’issue de cette affaire afin que les deux parties parviennent à un accord qui préserve leurs intérêts mutuels et consolide l’excellente relation commerciale qui les lie depuis 15 ans », conclut le communiqué.
Pour rappel, l’Agence Nationale de l’Information (ANI officielle) libanaise avait annoncé l’implication du directeur du bureau Liban de Sonatrach dans une affaire de fioul frelaté. La même source avait indiqué que le cadre était actuellement en état d’arrestation en compagnie de 16 autres employés et dirigeants des infrastructures en hydrocarbures, sur ordre de la procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun.