Le gouvernement libanais a décidé de maintenir le contrat qui relie Sonatrach à l’Electricité Du Liban (EDL) et ce, malgré la polémique sur l’affaire du fuel algérien, jugé défectueux par les autorités libanaises.
La décision a été prise ce mardi, lors d’une réunion du Conseil des ministres libanais, rapporte le journal libanais, L’Orient Le Jour, qui a précisé que lors de cette réunion, le chef de l’État libanais, Michel Aoun, a insisté sur les investigations et poursuites judiciaires engagées en matière de lutte contre la corruption.
La décision de maintenir cet accord, est justifiée par le gouvernement libanais par le fait « d’éviter une pénurie de fuel qui causerait une réduction de la production du courant électrique pendant les six prochains mois », a expliqué une source à L’Orient Le Jour. Cette même source a précisé que « la résiliation d’un contrat exige des raisons valables et des motifs bien précis, assurant qu’aucune des deux parties n’a intérêt à opter pour ce choix à l’heure actuelle ».
Le média libanais a révélé que Sonatrach a adressé deux lettres au ministre libanais de l’énergie, sur la nécessité pour le Liban de respecter le contrat conclu. Citant une source ministérielle, le même journal a précisé que dans ses lettres, Sonatrach a exprimé son souhait de « préserver ses bons rapports avec le Liban ». Elle a même accepté « de remplacer le fuel jugé défectueux par un autre de bonne qualité.
Le Conseil des ministres libanais a chargé son ministre de l’énergie de préparer un nouveau cahier des charges dans la perspective d’une nouvelle adjudication en quête d’un nouveau contrat, qui devrait entrer en vigueur après l’expiration de celui conclu avec Sonatrach le 31 décembre prochain, a souligné la même source.