Après avoir signé un nouvel accord en avril dernier avec Villar Mir dans le domaine des fertilisants, Sonatrach rééquilibre son accord d’association avec le groupe omanais Suhail Bahwan société conjointe Al-Djazaïria al-Omania Lil Asmida. Sonatrach n’a pas précisé les modifications apportées à l’accord conclu en 2008 mais a souligné qu’elles visent à « rééquilibrer les intérêts économiques et opérationnels des deux parties ».
La compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach a annoncé lundi dans un communiqué avoir signé avec le groupe omanais Suhail Bahwan un avenant à l’accord d’association régissant leur société conjointe Al-Djazaïria al-Omania Lil Asmida (AOA).
« Sonatrach et le groupe omanais Suhail Bahwan ont procédé ce lundi 08 septembre 2014 à Alger, à la signature d’un avenant à l’Accord d’Association régissant la Société conjointe Al-Djazaïria al-Omania Lil Asmida (AOA) », a précisé le groupe pétrolier.
« Cet avenant à l’accord d’association porte sur la révision de certaines dispositions » relatives à ce partenariat, a ajouté la même source. Sonatrach n’a pas précisé, toutefois, les modifications apportées à cet accord conclu en 2008 mais a souligné qu’elles visent à « rééquilibrer les intérêts économiques et opérationnels des deux parties ».
Un nouvel élan au partenariat bilatéral
Les deux groupes « se sont félicités de cet accord qui donnera un nouvel élan à leur partenariat dans le domaine des fertilisants », selon le communiqué. Le complexe industriel d’AOA, détenu à 51% par Suhail Bahwan et à 49% par Sonatrach devrait produire 4.055 tonnes d’ammoniac et 7.005 tonnes d’urée granulée par jour.
« Il permettra à terme la satisfaction de la demande du secteur agricole national en engrais à des prix compétitifs », a estimé Sonatrach dans son communiqué. En avril, Sonatrach est parvenu après d’intenses négociations à amender l’accord d’association la liant à l’espagnol Villar Mir dans les complexes de fertilisants à Annaba et à Oran.
Sonatrach avait revendiqué un prix international pour le gaz utilisé dans ces deux usines, en affirmant que le prix de cette énergie fixé dans l’accord de 2005 avec le groupe espagnol n’était pas prévu pour les volumes d’exportation de fertilisant réalisé par Fertial, la société mixte qui gère ces complexes.