Sonelgaz s’engage sur la voie de l’entreprise « socialement responsable ». Le groupe énergétique national s’atèle désormais à la lutte contre la corruption en « interne », par la mise en place de process susceptibles d’indiquer les signaux faibles
En effet, le Groupe œuvre à la mise en place d’un système d’alerte interne visant à prévenir la corruption et à promouvoir la déontologie, a fait savoir dimanche à Alger le P-DG du Groupe, Chahar Boulakhras. Par ailleurs une Direction juridique a été créée pour donner un caractère éthique aux tâches et qui jouit des pouvoirs pour la gestion des risques dont organisationnels.
Dans une allocution prononcée lors des travaux de la journée d’étude sur le thème « Promotion de l’intégrité dans le secteur économique », organisée par l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC), en partenariat avec Sonelgaz, M. Boulakhras a expliqué que « le Groupe œuvre à la mise en place d’un système d’alerte interne, qui permet de collecter les rapports émis par les employés relatifs à l’existence de comportements ou d’attitudes contraires aux règles établies ».
Le Groupe Sonelgaz travaille également au développement d’un plan de risques permettant d’identifier, d’analyser et de classer les risques de corruption auxquels pourraient être exposé le Groupe.
Evoquant les mesures prises par le Groupe afin de consacrer l’éthique dans les activités quotidiennes de ses travailleurs et responsables, M. Boulakhras a cité l’ensemble des règles d’organisation, qui touchent en particulier les transactions, et qui ont contribué à la prévention « efficace » de certaines pratiques contraires à l’éthique et punies par la loi.
Une charte d’éthique pour renforcer la confiance au sein des équipes
Il a souligné que le Groupe a volontairement adopté la charte d’éthique afin de « créer une harmonie et une responsabilité dans les comportements et les décisions, et renforcer ainsi la confiance dans les relations avec tous les acteurs du service public ».
Cette démarche contre toute forme de corruption (trafic d’influence, détournement de denier public, favoritisme…) vise à établir la bonne gouvernance érigée à la hauteur de la confiance placée par les pouvoirs publics en le Groupe et ses partenaires, poursuit M. Boulakhras.
Il a estimé que « la transaction avec des millions de clients et de partenaires économiques, financiers et industriels ainsi que l’interaction continue avec la société, constituent une opportunité et un défi en même temps ».
Un régime disciplinaire a été établi à cette occasion permettant de sanctionner les fonctionnaires, tous grades confondus, en cas de manquement aux règles de conduite convenues, a ajouté le Pdg de Sonelgaz.
Enfin, le premier responsable de Sonelgaz a évoqué les mesures de contrôle de comptabilité adoptées pour assurer la transparence des comptes et qui « présentent une image objective sur la réalité de la société sans dissimuler les registres et les comptes pour corruption ou trafic d’influence ».