Sovac/Justice : en présence de Ouyahia, Mourad Oulmi déclare avoir respecté la réglementation - Maghreb Emergent

Sovac/Justice : en présence de Ouyahia, Mourad Oulmi déclare avoir respecté la réglementation

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Mourad Oulmi, ancien P-DG de Sovac dont le procès se poursuivait, ce jeudi, au tribunal de Sidi M’hammad, à Alger, a réfuté toutes les accusations retenues contre lui et a maintenu face au juge avoir respecté à la lettre la réglementation dans sa démarche d’investissement.

Dès l’ouverture du procès de Mourad Oulmi, mercredi dernier, Mourad Oulmi a donc déclaré avoir agi en respectant les lois de la république en matière d’investissement. Notamment le respect scrupuleux des closes contenues dans le cahier des charges relatif au montage automobile en Algérie, tel que publié par une instance d’Etat, à savoir le ministère de l’industrie et des mines.

Mourad Oulmi, poursuivi pour corruption avec de nombreux anciens responsables, dont l’ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia et les deux anciens ministres de l’Industrie, Youcef Yousfi et Abdeslam Bouchouareb. Blanchiment et transfert à l’étranger de capitaux issus des revenus criminels, corruption, trafic d’influence, et pression sur des fonctionnaires publics pour l’obtention d’indus privilèges.

Tel est l’intitulé des chefs d’accusation retenu contre Mourad Oulmi qui a représenté le Groupe automobile allemand en Algérie pendant de longues années, une représentation à la hauteur du prestige du constructeur automobile allemand, laquelle sera couronnée par l’investissement dans une usine de montage automobile dans le nouveau bassin industriel de Relizane, à l’ouest du pays.

Rappelons que Khider Oulmi, frère de Mourad Oulmi et gestionnaire de la société Sovac, a  été mis en détention provisoire. Khider Oulmi est appelé à comparaître dans l’affaire Sovac avec comme chefs d’accusation, le blanchiment d’argent, la violation de la réglementation en matière  de mouvement de capitaux de et vers l’étranger, et abus de biens sociaux.

A notre que le procureur de la République a requis des peines de prison de 15 et 20 ans, respectivement contre Ahmed Ouyahia, Abdesselem Bouchouareb et Mourad Oulmi.

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