L’Algérie a enregistré ce mois de janvier des records de contaminations au Covid-19. Selon les autorités sanitaires, 60% des cas de contamination sont du nouveau variant Omicron, considéré moins virulent par rapport au variant Delta.
A cet effet, la 4ème vague de contamination a créé une forte demande sur les médicaments anti-covid. Ce qui a provoqué une pénurie de certains antibiotiques, anti-inflammatoires et antalgique. Les autorités pointent du doigt les spéculateurs.
Selon le ministère de l’industrie pharmaceutique, ses services d’inspection ont « diligenté du ,23 au 27 janvier, seize opérations d’inspection au centre et à l’Est du pays et où il a été constaté la rétention de 16 000 boites d’Enoxaparine et 250 000 boites de Paracétamol, pour lesquelles 15 mises en demeure ont été prononcées ».
Le communiqué du ministère de l’Industrie pharmaceutique a souligné que « ces quantités ont été ventilées vers les pharmacies d’officine, 48 h après les mises en demeure, selon le constat établi par les inspections et des fermetures d’établissements pharmaceutiques de distribution devraient être notifiées, dés aujourd’hui, 30 Janvier ».
Par ailleurs, pour s’assurer de la disponibilité continue des médicaments utilisés dans le protocole thérapeutique anti-Covid 19, le ministère de l’Industrie Pharmaceutique a annoncé « un vaste programme d’inspection qui sera renforcé à partir du 31 janvier, par l’intervention des brigades d’inspection mixtes Ministère du Commerce- Ministère de l’Industrie pharmaceutique, installées le 20 Janvier au ministère du Commerce ».