Le Premier ministre Aimene Benabderrahmane a annoncé, ce mardi 9 novembre, devant les ambassadeurs de la nation, que ses services ont créé mercredi passé une commission d’enquête pour élucider et étudier la structure des tarifs des billets » appiliqués par la compagnie Air Algérie et les autres compagnies, « notamment sur la ligne Paris-Alger ».
En Effet, le Premier ministre, en répondant à une question de l’ambassadeur d’Algérie à Paris, Mohamed-Antar Daoud, a déclaré qu »il est inacceptable que le prix (du billet Alger-Paris) atteingne 970 euros ». Il a souligné face à l’ambassadeur qu’il est « le premier à s’insurger par le fait que le prix atteigne ce seuil, par rapport à la Tunisie qui représente le 1/20 ». Il a également indiqué qu’il y a des parties qui empêchent la diaspora de rentrer au pays.
Il est à noter que depuis la réouverture des frontières aériennes, après une fermeture de plus d’une année à cause de la pandémie du Covid-19, les prix des billets d’avion appliqués par les différentes compagnie aériennes, même les Low-Cost, ont atteint des records et jugés excessivement chers par les voyageurs. Surtout que les tarifs des billets appliqués par les pays voisin de l’Est et l’Ouest sont 5 à 6 fois moins chers.