S’exprimant dans une entrevue avec des responsables de certains médias nationaux, diffusée dimanche soir à la télévision, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé la révision prochaine de la loi sur la Monnaie et le Crédit 90-10.
Le chef de l’Etat s’est également prononcé en faveur d’une réflexion sur la création de mécanismes pour couvrir les risques de change encourus par les opérateurs économiques en raison de la dépréciation de la monnaie nationale.
Le président Tebboune a déclaré que toutes les lois régissant les secteurs économiques doivent être révisées, citant particulièrement la révision de la loi sur la Monnaie et le Crédit.
« Nous nous dirigeons aujourd’hui vers une économie ouverte sur le monde.Il faut que la loi sur la Monnaie et le Crédit soit révisée. Il faut aller vers une réforme bancaire et fiscale absolue et à fond », a souligné le chef de l’Etat.
Répondant à une question liée à la dévaluation de la monnaie nationale par rapport aux principales devises étrangères et aux pertes de change qui en résultent pour les opérateurs économiques, M. Tebboune a affirmé qu’il est « inconcevable que l’investisseur perde à cause du change. Il faut chercher des mécanismes pour trouver une solution à la dépréciation de la monnaie ».
Dans ce contexte, il a expliqué que ce « problème technique » nécessitait l’intervention de spécialistes pour déterminer les conditions de prise en charge de l’investisseur dans ce domaine, précisant qu’il demandera à la Banque d’Algérie de revoir les contentieux existants liés aux risques de change.
A ce propos, Il a mentionné comme mesures de soutien la création, par exemple, d’une « caisse de compensation », tout en soulignant, dans ce sillage, que « le capital a besoin de la stabilité politique, juridique et financière ».
Avec APS