Treize cadavres de migrants subsahariens ont été retrouvés samedi à une vingtaine de kilomètres au sud de la ville d’In Guezzem (450 Kms de Tamanrasset), rapportent des titres de la presse algérienne ce dimanche.
Selon le quotidien Liberté, des recherches sont en cours pour retrouver le reste du groupe composé de 36 personnes, dont des femmes et des enfants, perdus en plein désert, dans la zone frontalière entre l’Algérie et le Niger. Le journal ajoute que les victimes seraient mortes de soif alors qu’elles tentaient de rallier la ville de Tamanrasset. Elles font parties, ajoute le journal, d’un convoi de 46 personnes, qui tentaient de rejoindre leurs proches à Tamanrasset, mais elles se sont vite retrouvées seules en plein désert, après que leurs guides les eurent abandonnées.
Les 33 personnes manquantes font l’objet d’intenses recherches lancées par l’armée algérienne, mais les chances de retrouver des survivants dans cette région aux conditions climatiques rudes, restent minces.
Précédents
Selon un officiel nigérien dans la localité nigérienne d’Arlit, ville frontalière avec l’Algérie, les corps sans vie des 13 ressortissants nigériens ont été retrouvés dans un seul endroit.
De son coté, El Watan rapporte que les 13 cadavres ont été retrouvés suite à une opération de recherche déclenchée par de l’Armée nationale populaire (ANP), relevant de la 6e région militaire et faisant suite à une alerte donnée mardi dernier par les autorités de la région d’Arlit.
Cet évènement tragique n’est pas un cas isolé : en novembre 2013, 92 personnes dont une cinquantaine d’enfants, tous de nationalités nigérienne, avaient été retrouvés morts de soif et de faim pendant qu’ils tentaient de rejoindre l’Algérie.