La coordination du sit-in d’El Kamour a entamé, dimanche, à la maison des entreprises pétrolières à Tataouine, les concertations avec des députés, des représentants de la société civile ainsi que des experts en développement, en vue de déterminer les principales revendications socio-économiques de la région.
Ces revendications seront exposées à la partie gouvernementale lors d’une réunion de négociation qui se tiendra la semaine prochaine.
Dans une déclaration à l’agence TAP, le coordinateur général du sit-in d’El-Kamour, Dhaou El-Ghoul a souligné que la mise en œuvre de l’accord d’El Kamour demeure la principale préoccupation des habitants de la région.
“La coordination a œuvré à impliquer toutes les parties concernées par le développement de la région dans ces concertations dans l’objectif de garantir une vie décente à tous les habitants de la région”, a-t-il ajouté.
D’après lui, les concertations se poursuivront jusqu’à mardi prochain. Des commissions spécialisées dans plusieurs secteurs ont été formées, à cet effet, afin d’examiner les différentes revendications et d’étudier les moyens à même de promouvoir l’investissement dans la région.
Un conseil ministériel restreint consacré au gouvernorat de Tataouine avait été tenu, le 23 septembre dernier, à l’issue duquel, plusieurs mesures ont été prises dont la recrutement immédiat de 500 personnes au sein de la société de l’environnement, de plantation et de jardinage à Tataouine.
La vanne de pompage de pétrole est fermée, depuis juillet dernier, par les sit-inneurs d’El Kamour qui revendiquent l’emploi et le développement de leur région.
Ils réclament également l’application de tous les points de l’accord d’El Kamour conclu avec le gouvernement le 16 juin 2017, avec la médiation de l’UGTT, en particulier le point lié au recrutement des sans-emploi.
Face à cette situation, plusieurs compagnies pétrolières se sont retrouvées contrainte de suspendre leurs activités.