Tunisie-Le bras de fer sur la revalorisation des salaires du secteur privé se durcit - Maghreb Emergent

Tunisie-Le bras de fer sur la revalorisation des salaires du secteur privé se durcit

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Les négociations tripartites sur la revalorisation salariale des travailleurs du secteur privé sont dans l’impasse. Alors que le renoncement du gouvernement à sa proposition acceptée par le syndicat, l’UGTT menace d’une grève dans le Grand Tunis le 21 janvier prochain.

 

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a annoncé ce lundi  une grève du secteur privé dans le Grand Tunis le 21 janvier prochain, tant les négociations tripartites sur la revalorisation salariale des travailleurs du secteur privé n’aboutissent pas dans le sens de la proposition de l’UGTT.

Dans un communiqué rendu public, à l’issue  de la réunion du groupement du secteur privé de l’UGTT, la centrale syndicale s’étonne  du recul du gouvernement sur sa première proposition. Cette proposition, faut-il le rappeler, a été acceptée par l’UGTT «à défaut de mieux». Elle et qui consiste en une  augmentation de 40 dinars pour tous les salariés du secteur privé.

Le gouvernement ne s’est pas contenté de reculer sur sa proposition, il a décidé une nouvelle mesure concernant les augmentations salariales sans avoir consulté au préalable la centrale syndicale, a affirmé à des journalistes le secrétaire général de l’UGTT, Houcine Abassi, à l’issue  de la réunion du groupement.

Selon lui, le gouvernement a proposé une augmentation de 6% à laquelle s’ajoutent 10 dinars à l’indemnité kilométrique. Catégorique, il a souligné que l’UGTT n’envisage guère d’accepter une nouvelle proposition autre que celle relative à une majoration salariale de 40 dinars dans le secteur privé, tout en excluant, toute possibilité de reprise des négociations sectorielles au titre des années 2016-2017, tant que les négociations de 2015 ne seront pas encore achevées.

Le syndicat s’étonne par ailleurs de la position de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), qui a refusé toutes les propositions des parties syndicales et gouvernementales.

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